Microsoft Flight Simulator utilise les technologies de scan 3D
Défi : Un développeur de jeux vidéo devait créer un simulateur de vol ambitieux et ultra-réaliste.
Solution : Artec Leo, Artec Studio
Résultats : Les modèles d'avions du jeu sont plus réalistes que jamais et le jeu est déjà devenu une sensation mondiale, acclamé par les professionnels pour son réalisme. La précision du fuselage, des cockpits et des trains d'atterrissage a été confirmée par les constructeurs eux-mêmes.
Classé à la première place des ventes sur PC depuis sa sortie, Microsoft Flight Simulator rencontre un succès mondial et compte déjà plus d’un million de joueurs uniques et 26 millions de vols ont déjà été effectués sur ce simulateur ultraréaliste.
Afin de reproduire à la perfection l’environnement du jeu, son graphisme et les cockpits des avions, Asobo Studio se devait de rester fidèle à chaque détail, d’autant que la majorité des utilisateurs du jeu sont des pilotes, des simmers pointus et autres gamers experts pour qui la simulation de vol n’a plus aucun secret.
Les technologies 3D pour répondre à une obligation de performance
Les ingénieurs de la société Asobo studio, basée à Bordeaux et premier développeur indépendant français de jeu sur console et PC, ont utilisé les technologies de scan 3D pour recréer avec précision les modèles de cockpits de plusieurs avions du jeu, en rendant ainsi le moindre détail encore plus réel sur cette nouvelle version 3D du jeu Microsoft Flight Simulator.
Ainsi, pendant la conception du jeu, les équipes d’Asobo Studio se sont déplacées sur différents tarmac afin d’aller numériser plusieurs avions en 3D, du biplace de voltige au gros porteur, qui ont été scannés sous toutes les coutures.
Ces opérations de numérisation qui se sont déroulées en quelques semaines, ont été effectuées à l’aide d’un scanner portable Artec 3D Leo, un scanner avec écran tactile intégré et une vitesse d’acquisition de 80 i/s, fourni par un distributeur français agréé d’Artec 3D.
Artec Leo a été utilisé pour numériser les textures, les formes et les équipements notamment du Robin Aircraft DR 400.
Une fois numérisés, les scans sont ensuite traités, en passant notamment par une réduction de la densité des détails et les modèles d’avions sont optimisés sur ordinateur à l’aide du logiciel de traitement de données Artec Studio, qui permet aux utilisateurs de produire, éditer et traiter des données 3D, quelle que soit la taille ou la résolution de l’objet.
Chaque avion scanné a par la suite nécessité environ une journée de process informatique.
Simplicité d’utilisation, ultra-réalisme et gain de temps
Artec Leo, capable de scanner tout type d’objets, a également permis de numériser d’autres pièces d’avions telles que les trains d’atterrissage, ainsi que différents fuselages.
Il est évidemment beaucoup plus rapide de scanner un objet existant que de le recréer manuellement en utilisant un logiciel de modélisation 3D. Les technologies 3D permettent d’atteindre un objectif de restitution à l’identique, toujours plus proche de la réalité. Pour preuve, le scan d’un avion, selon sa taille, est généralement réalisé en une demi-journée, voire une journée entière pour les modèles les plus imposants, alors qu’un cockpit ou un train d’atterrissage peuvent être scannés en à peine une heure.
« Nous avons pu capturer une grande quantité de données en très peu de temps, tout en changeant d’angle très rapidement. » déclare Nicolas Favre, Vehicle artist chez Asobo Studio.
Avant de poursuivre : « Lors des opérations de numérisation, la seule difficulté était de réussir à trouver le recul nécessaire pour pouvoir scanner l’ensemble du tableau de bord, dans le cockpit, une petite pièce exiguë. Sans le scan 3D il aurait été difficile et beaucoup plus long de restituer un tel niveau de précision, notamment au niveau des multiples boutons présents dans un cockpit. »
« Le scan 3D a engendré un gain de temps non négligeable et nous a permis d’éviter certaines étapes de vérification de la part des différents constructeurs d’avion qui devaient donner leur accord et valider notre travail. Les technologies de scan 3D nous ont permis de passer directement à l’étape de la modélisation, tout en gagnant en crédibilité et en confiance avec les constructeurs qui constatent la fidélité des avions et des cockpits utilisés dans notre jeu vidéo. » explique Gabriel Turot, Vehicle artist chez Asobo studio.
Asobo Studio, constamment à la pointe des dernières technologies, considère ce projet de scan 3D comme « un Laboratoire à idée », à éventuellement développer sur d’autres projets futurs, dans le but de réaliser des jeux vidéo toujours plus réalistes.
Andrei Vakulenko, directeur du développement commercial chez Artec 3D, conclut « Avec cette approche dans la production de jeux de simulation, n’importe qui peut prendre place dans un cockpit qui est, au millimètre près, identique à l’original. C’est tout simplement bluffant de voir les résultats obtenus par Asobo pour créer les avions de Flight Simulator. Le scanner Artec Leo est utilisé pour la conception d’avions, ainsi que pour le contrôle qualité de leurs pièces et c’est vraiment excitant de constater que tout le monde puisse maintenant profiter de modèles 3D habituellement réservés aux ingénieurs de l’industrie aéronautique. Cela ouvre grand les portes pour beaucoup de productions vidéoludiques, mais aussi pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée. »
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