Artec Eva et Artec Space Spider aident les survivantes du cancer du sein à retrouver confiance en elles
À la fin de l’année 2020, un cancer du sein avait été diagnostiqué à 7,8 millions de femmes au cours des cinq années précédentes, ce qui en fait le cancer le plus répandu dans le monde. Cette maladie frappe les femmes de tous les âges et dans chaque pays du monde. Au milieu de la perte et de la douleur, il existe aussi des récits de survie et de courage inspirants. Si recevoir le diagnostic de la maladie et la combattre est déjà suffisamment traumatisant, survivre au cancer du sein apporte son lot de nouvelles préoccupations, notamment celle d’apprendre à vivre avec une nouvelle version de soi.
La reconstruction mammaire après une mastectomie implique souvent une nouvelle intervention chirurgicale. Pour cette raison, de plus en plus de femmes se tournent vers les prothèses mammaires.
La mastectomie, soit l’ablation d’un ou des deux seins, offre les meilleures chances de vaincre la maladie. Mais le poids émotionnel qu’elle impose ne doit certainement pas être pris à la légère. Pour un grand nombre de femmes, la perte d’un ou des deux seins due au cancer peut provoquer un sentiment de désespoir, de corps incomplet, une gêne sociale, un manque de confiance en soi, et une perte de la sensualité.
Un nombre croissant de femmes choisissent de porter une prothèse plutôt que de subir une chirurgie réparatrice après leur mastectomie. Cela implique de devoir faire fabriquer la prothèse avant l’opération : une prothèse mammaire inconfortable, s’abîmant lentement ou simplement dysfonctionnelle serait encore pire.
Prélude à une avancée médicale
Lors du confinement dû à la pandémie de coronavirus, un prothésiste français a réalisé une ambition de longue date : créer une prothèse mammaire personnalisée répondant complètement aux besoins et préoccupations évoqués ci-dessus. En France, 20 000 femmes en ont chaque année besoin, et leur choix se limite à deux tailles et deux carnations – aucune ne prend en compte les femmes de couleurs. Julien Montenero s’est toujours donné pour mission de remettre les individus au centre du secteur de la santé. À cette fin, il a commencé à chercher des méthodes innovantes et efficaces. Le prothésiste a eu pour la première fois l’idée d’aider les patientes ayant subi une mastectomie il y a 17 ans, mais ce n’est que l’an dernier qu’il a conclu que les technologies 3D étaient la meilleure solution pour cela.
Après avoir passé 17 ans à rêver d’aider les patientes ayant subi une mastectomie, Julien Montenero a trouvé sa solution : les technologies 3D.
La carrière de Julien Montenero a démarré en 2004 lorsqu’il est arrivé à Paris en qualité de prothésiste dentaire et a fondé l’Atelier J’m, un laboratoire qui aide les personnes nécessitant une réhabilitation physique. Au cours des années suivantes, Julien Montenero a travaillé avec des patients victimes d’un accident, d’une attaque terroriste ou de la guerre, ainsi qu’avec des personnes souffrant d’un cancer ou de diverses maladies congénitales. Au vu de son esprit acharné et indépendant, ainsi que de sa détermination ferme à aider les autres, on comprend aisément que Julien Montenero travaille également pour Médecins Sans Frontières, une ONG humanitaire internationale qui offre une assistance médicale dans des zones touchées par des conflits. Dans le cadre d’un de ses projets avec MSF, il a par exemple voyagé en Jordanie, où il a contribué à la création de prothèses maxillo-faciales.
Découverte du scan 3D pour des prothèses révolutionnaires sur mesure
Comme tout visionnaire qui se respecte, le prothésiste est toujours à l’affût de nouvelles sur les dernières technologies qui pourraient être utilisées dans son travail. Ainsi, la diffusion à la télévision d’un reportage consacré à un projet archéologique en Égypte recourant aux scanners Artec 3D, a immédiatement éveillé son intérêt. Julien Montenero était enchanté par la précision de la technologie et impatient de la tester. Après deux projets d’essai, pour lesquels il a loué un scanner 3D, il est devenu un des tout premiers professionnels à se servir du scan 3D à des fins médicales. Se sentant prêt à investir dans la liberté totale et la haute qualité que seule cette technologie pouvait lui offrir, Julien Montenero a contacté Boreal, partenaire certifié Or d’Artec 3D, dont les spécialistes lui ont présenté Artec Eva et Artec Space Spider. Ces scanners 3D portables sont devenus sa solution tant attendue pour créer des prothèses légères et sur mesure.
Florian Goussu, technico-commercial chez Boreal, explique : « Grâce à l’utilisation des technologies 3D dans la chirurgie réparatrice, les épithésistes disposent maintenant d’une palette d’outils numériques tels que les scanners Artec 3D qui leur permettent de reproduire rapidement et efficacement des membres et des organes. Ces opérations donnent aux patients le courage et le force d’affronter le monde qui les entoure. »
La création de prothèses sur mesure prenant en compte l’anatomie de la patiente est devenue bien plus efficace grâce aux technologies 3D.
Chacun des deux scanners a déjà prouvé qu’il était irremplaçable dans le secteur de la santé actuel. La création de prothèses sur mesure prenant en compte l’anatomie du patient est devenue bien plus rapide et professionnelle depuis qu’Artec Eva et Artec Space Spider sont entrés en scène. Le logiciel de scan 3D et de traitement Artec Studio corrige aisément les légers mouvements qu’un patient peut faire lors du scan, et aide à convertir les données 3D en un superbe modèle 3D anatomique.
De plus en plus de sociétés médicales placent de grands espoirs dans le scan 3D pour la création de prothèses. Considérés comme la prochaine révolution en médecine, les appareils 3D offrent les pratiques et technologies de nouvelle génération aux familles défavorisées, aux personnes souffrant de conflits, ou – dans le cas des patientes de Julien Montenero – aux survivantes du cancer. Un de ces appareils est Artec Eva, scanner portable de qualité industrielle, reposant sur la technologie de scan à lumière structurée. Largement utilisé dans le monde entier pour numériser des parties du corps, il permet de créer des scans texturés incroyablement précis. Pour scanner le corps humain, il n’y a rien de mieux qu’Eva, léger, sûr, et désormais propulsé par le Mode HD.
Si les professionnels de la santé doivent reproduire des détails fins, ils se tournent souvent vers Artec Space Spider. Ce scanner 3D produit des résultats de haute précision lors du scan de petits objets à la géométrie complexe. Space Spider sert même à prédire des scénarios chirurgicaux pour veiller à ce que tout se déroule bien dans des situations où il n’y a pas de place à l’erreur humaine.
« Depuis le début, nous sommes en recherche de nouveaux process, de matériaux innovants issus de technologies de pointe, écrit Julien Montenero sur son site internet. Nous développons des techniques pérennes pour le confort et le bien-être de nos patients. »
Progression du travail, étape par étape
La méthode de travail habituelle de Julien Montenero à l’aide des scanners Artec consiste à scanner un sein avant la mastectomie, à traiter les données du scan 3D pour préparer un modèle 3D, et à imprimer un moule en 3D. Il crée un prototype à partir du moule en utilisant du silicone médical spécial (à la différence du gel de silicone traditionnel, cette version médicale est souple et organique contre la peau humaine). Après la mastectomie, la patiente peut utiliser ce prototype en attendant la conception de la prothèse finale, où le mamelon (ou les taches de rousseur et de naissance, le cas échéant) correspondra à celui du second sein.
Grâce aux scanners Artec, Julien Montenero n’a besoin que de moins de huit secondes pour scanner un sein, sans causer le moindre stress ou inconfort.
« L’objectif est d’obtenir la même densité que celle de l’autre sein, pour éviter toute gêne et déséquilibre. Nous disposons d’une approche technique et technologique grâce aux scanners Artec 3D, et le plus important est l’aspect humain », explique Julien Montenero.
Lors du processus traditionnel de création d’une prothèse, le patient doit être immobile pendant au moins huit minutes pour que le moulage puisse être effectué et que la pâte ou le composé durcisse. La plupart des patientes considèrent cette procédure très longue et la voient comme une source de stress et d’inconfort. Avec les scanners Artec, Julien Montenero n’a besoin que de moins de huit secondes.
Même sans être lui-même médecin, Julien Montenero accompagne les patientes lors de toutes les étapes de la procédure – des dispositions à prendre à la guérison –, ce qui atténue l’expérience traumatisante.
La prothèse mammaire change de rôle
Le résultat final est impressionnant : une prothèse mammaire légère et confortable parfaitement adaptée à la morphologie unique de la femme, sans vides ni points vitaux. Retrouver sa silhouette est souvent le premier pas pour retrouver confiance en soi, quelque chose qui soutient une survivante du cancer pendant la pénible étape de réadaptation.
Le résultat final est une prothèse mammaire légère et parfaitement ajustée, incluant le mamelon et toutes les taches de rousseur ou de naissance
L’Atelier J’m poursuit son essor : pionnier de l’utilisation des technologies 3D pour les prothèses depuis 2010, Julien Montenero continue de lever des fonds pour des projets innovants et de chercher de nouveaux partenariats et alliances. Il espère recruter quatre nouveaux employés l’an prochain, et élargir son équipe à 10 personnes en 2023.
Julien Montenero n’a jamais regretté sa décision de faire appel aux scanners Artec : le processus de scan offre un niveau de détail élevé auparavant inatteignable, et il a réussi à rendre le processus plus rapide que jamais. Dans une situation aussi délicate, la vitesse et la précision sont cruciales. Qui plus est, la patiente doit pouvoir faire confiance au professionnel qui recrée une partie de son corps qu’elle est sur le point de perdre – et il travaille dur pour gagner cette confiance et la garder.
« Je suis ravi des solutions offertes par Artec 3D, qui m’aident beaucoup à développer et à faire de gros progrès pour la prise de mesures, confie le prothésiste. Aujourd’hui, les scans 3D s’imposent dans la médecine, non seulement pour créer mais aussi pour reproduire. C’est une chance de formaliser et d’utiliser les technologies actuelles pour aider les personnes à retrouver ce qu’elles ont perdu. »
Soutenir une communauté qui se bat contre le cancer
Toucher d’autres sphères et secteurs est un avantage supplémentaire offert par le scan 3D. Si l’histoire des prothèses mammaires externes couvre 40 années, toutes les avancées peuvent être comptées sur les doigts d’une main. La prothèse est considérée comme un moyen de remplacer un sein manquant, mais le confort et l’esthétique sont souvent négligés. Julien Montenero a enfin réussi à remédier à cela grâce aux technologies 3D, et il est prêt à partager son expérience.
Même si une mastectomie ne peut que changer la façon dont des milliers de femmes se perçoivent elles et leur corps, l’essentiel est que ces femmes méritent le respect et l’admiration, un facteur primordial largement pris en compte dans le travail de Julien Montenero.
Perdre une image de soi positive et être confronté à de tout nouveaux défis, c’est comme s’effondrer juste avant la ligne d’arrivée de cet horrible marathon qu’est le cancer. C’est précisément pour cela que Julien Montenero et la solution qu’il apporte sont vitaux : ils encouragent les survivantes du cancer du sein à atteindre la ligne d’arrivée, sans ne rien laisser gâcher leur victoire si durement acquise.